Raid Pyrénéen - Argelès/mer - Font Romeu Ax les Termes - Foix Lourdes
Date
August 2002Présents
2Durée
7 joursVitesse max.
57.2km/hAltitude max.
2350mDénivelé max.
2350mÉtapes
Jour 1: Argelès - Argelès/mer - Sorède Départ gare de Lyon. Le train part dans une minute et Liyun n'est toujours pas là !! Ca commence bien! Coup de téléphone: il grille un sens interdit pour tenter d'arriver à l'heure. Le signal sonore retentit , les portes du TGV Duplex se ferment. Lucas et Liyun, qui est finalement arrivé, embarquent de justesse en queue de rame où se compressent tous les retardataires. Le bordel: contrôleur mécontant car les spads ne sont pas (encore) démontés et mis en housse comme le réglement l'exige, pis : on est dans la mauvaise rame. En effet, il s'agit de deux TGV connectées l'une à l'autre et la rame arrière s'arrête à Montpellier or, il nous faut rejoindre celle avant qui va à Perpignan et dans laquelles sont reservées nos places de 1ère classe (eh oui Monsieur!!) La galère donc d'autant plus que Liyun vient de perdre l'embout de son tout nouveau kamel back. A Valence première tentative pour regagner la rame avant avec nos bagages, sacs et VTT démontés et ce pendant les "deux minutes d'arrêt." Lucas y parvient, Liyun non car il a aidé des passagers à décharger leur effets personnels. Ce n'est qu'à Montpellier que nous nous retrouvons et profitons de nos fauteuils de 1ère classe. Arrivé en soirée à Argelès. Direction Argelès/mer pour retrouver, bien évidemment, la mer. VTT sur la plage. Liyun pique une tête, Lucas enrage car il vient de découvrir que son appareil photo est H.S. On profite du coucher de soleil. Un gars nous propose du shit: ducon tu vois bien qu'on est des bikers et qu'on ne fume pas!! Achat d'un appareil photo jetable et glace pour fêter le départ. On roule de nuit vers Sorède histoire d'éviter la fièvre touristique balnéaire et les manifs "non à la T.H.T." Arrivée au camping dans la nuit.
Jour 2: Sorède - Prades On pédale sous la chaleur. Les premiers mini- cols se font sentir. Les sac pèsent sur notre dos mais le paysage buccolique est splendide avec la Méditerranée qui s'étire au loin. A midi on croise des enfants avec qui on échange gonflage et réparation de leur roue de vélo contre remplissage de nos gourdes. On découvre grâce à un contrôleur que l'on interpelé alors que son train était arrêté à un passage à niveau que l'on peut éviter la nationale chargé de trafic dangereux grâce à la SNCF. Arrivé à Prades le soir. On arrive trop tard pour le train qui va à Font Romeu; ce n'est pas si mal: on profite des rue en marbre rose de Prades. Camping sympa et abordable. Liyun exaspéré par des voisins peu civilisés s'en va dormir à la belle étoile.
Jour 3: Prades - Ax les Termes On prends le train de justesse (comme d'hab dirons nous!)et on y croise le contrôleur vu la veille au passage à niveau. A Villefranche, on embarque dans le petit train jaune qui a la, particularité, d'une part, d'avoir un wagon touristique découvert et, d'autre part, d'être la voie de chemin de fer la plus élevée de France. Le tchouk tchouk nous menera à destination dans un ambiance festive: couple de Catalans (et non d'Espagnols: ils l'ont mal pris que je leur parle dans la langue de Cervantes) sympas, "ouuu ouuu" des passager quand on entrait dans les tunnels...
Arrivé à Font Romeu. Visite du four solaire d'Odeillo: un rêve d'enfance datant des cours de géo. Expériences et expo interactives interessantes, personnel sympa. Allez, ce n'est pas fini le culturel: direction la centrale solaire Thémis reconvertie en radio-téléscope. On y croise deux "routeux" peu agréables. Une élément vite oublié grâce à une hôtesse que Liyun trouve particulièrement agréable. Elle tilte sur le "veau bien." Pas le temps de draguer: le col de Puymorens nous attend! Pénible ascension à cause des sacs. Lucas atteint le col en premier et appelle Lorraine depuis une cabine au sommet. Liyun arrive; séance de photos "Hardcorps" avec un pilote de Rallye comme photographe. Nous comptions monter jusqu'à Port d'Envalira et manger un morceau. Malheureusement il se fait tard et la météo se gate. On fonce donc vers Ax les Termes dans la nuit. Dans cette ville on croise des touristes Néerlandais qui nous filent le guide des campings: ils nous avaient repérés lors de la descente du col au niveau de l'Hospitalet. Poulet frite bien mérité à la buvette du camping. On sympathise avec la jeune serveuse (comme d'hab Liyun débute la conversation, Lucas la continue). On discute de sport, de droit...jusqu'à 4 heures du mat et autour d'un thé offert par la maison. Ca ca fait partie des bons moments des plans vélo: les rencontres.
Jour 4: Ax les Termes - Tarason/Ariège - Foix Départ tardif lié à la soirée de la veille et aux problèmes occulaires de Lucas. Descente jusqu'à Tarascon non sans faire une escale à la demande de Liyun qui a vu un panneau sur le bord de la route mentionnant "la plus grande grotte d'europe" (vive les superlatifs dans les Pyrénées après les 10 000 soleils du four d'Odeillo.) Après une discussion avec un vendeur de cuir local nous visitons donc la grotte. Instructif... non non ne l'oublions pas: ceci n'est pas du cyclo tourisme mais un plan vélo "Hardcorps". On fonce sur Foix pour atteindre la rivière souterraine de Labouiche dans lequel il paraît que l'on peut circuler, dixit le guide Lonely Planet, "sans lâcher son guidon."On arrive dans la nuit et son entrée est scellée. On aurait du camper sur place mais Lucas a eu la mauvaise idée de rebrousser chermin jusqu'à Foix où le camping municipal est coincé entre la voie de chemin de fer et la Nationale 20. Nature où es-tu?
Jour 5: Foix - Les Mas d'Azil -Foix-Loudes Départ tôt pour davantages de visites. Lucas plus axé sport que tourisme laisse Liyun aller seul au château de Foix. Liyun est "plus rando que cyclo". Ils se retrouvent pour aller à la rivière souterrain de Labouiche. Diantre! la prochaine visite est fixée à 14h; il est 12h on ne va pas "encore" perdre deux heure donc direction, à plusieurs dizaines de kilomètres de là , le Mas d'Azil avec un grotte dans laquelle passe une route. Intéressant mais décevant vu le gros detour. Retour (comme c'était un détour) à Labouiche. Visite en barque (et non au guidon comme prévu) de celle-ci avec un guide jeune et dynamique. On reste discuter avec l'équipe des organisateurs avant de repatir le soir pour la gare de Foix. Premier train jusqu'a St Agne dans la banlieue toulousaine ou nous aurons la joie de voir les ruines de l'usine AZF.On embarque les VTT sur la plateforme du TER. Le conducteur s'exlame "je vais vous aider; vous avez de vrais vélos" Un connaisseur... On passe donc le reste du trajet dans la loge de conduite avec celui-ci et la contrôleuse: super cool: "SNCF, à nous de vous faire préférer le train". Le conducteur donc est un fou de free ride et, comme Janos, possède un Giant AC Team et a cassé de nombreux spads dans sa vie. Un passionné qui n'hésite pas lors de ses pauses entre deux trains à aller faire un ballade VTT du côté d'Ax les termes. Il nous refile les coordonnées de ses potes bikers à Lourdes. Rebelote dans le train St Agne-Lourdes on sympathise avec une dame, un cylcliste et un certaine Coralie, randonneuse très sympathique.Les plans hardcorps c'est aussi les rencontres! Arrivée à Lourdes à 23h; un agent SNCF nous indique le camping ou nous monterons les tentes dans la nuit (une fois n'est pas coutume)
Jour 6: Lourdes - Col du Tourmalet - Loudres Le matin la proprio du camping nous fait un prix car nous n'avons pas fraudé; on s'est déclaré au bureau bien que nous étions arrivés en voleurs la veille. Départ pour une grosse journée: montée du Tourmalet et cirque de Gavarnie sont au programme: 150+ kilomètres. Heureusement nous laissons les sacs au camping ce qui facilite quelque peu la tâche.Lente ascension vers Luz St Sauveur. On bifurque sur une piste cylclable qui serpente dans la vallée juqu'à Pierrefitte Nestalas. En chemin Liyun parle à un couple de cyclistes d'une cinquantaine d'années. On ralentit notre rythme mais on profite de l'atmosphère agréables. Nos confrères cyclistes nous informent sur la météo capricieuse de la région et les prévisions défavorables pour la soirée. On décide donc de ne monter ce jour là que le Toumalet. A partir de Luz St Sauveur la côte s'accentue et des panneaux tous les kilomètres nous indiquente distante restante à parcourir jusqu'au somment ainsi que poucentage de la pente sur la section: encourageant et décourageant à la fois. 18km de souffrance en perspective. Lucas largue Liyun dans la monté qu'il effectuera ne compagnie de deux "routiers." Certes ils sont plus agés (45 et 65 ans environ) mais ils ont des spads de 8kg avec fourche carbonne et non des vtt de 14kg avec pneus à crampons de 2'30.Rythme soutenu. Un d'eux se révèle être un raideur Pyrénéen qui traverse la chaîne de montagne de bout en bout de Cerbèrre à Hendaye. L'autre, moins rose, est un Lepéniste du Front National (pléonasme volontaire). "Au moins ton copain de bridé, il s'intègre pas comme ces bougnoules (...)" et ça c'est un remarque"soft" par rapport aux autres. grrrrrrrrr. Dire qu'il y des bikers cons. Je garde mon mécontentmeent pour moi: on ne va pas s'engueler dans l'effort de la côte de toute façon ce cylcliste nous laissera à Barèges. Lucas s'arretera un peu plus haut attendre Liyun qui arrive "lentement mais sûrement" et téléphone à sa copine. Encore une dixaine de bornes (les plus dures surtout avec le manque d'air lié à l'altitude qui se fait sentir.) Les parapente se posent; le temps de gâte; les vaches et chèvres en liberté occupent la route dite "zone pastorale." Sous la pluie, Lucas atteint le col de Tourmalet. Liyun le rejoindra 20 minutes plus tard en compagnie d'un cycliste belge venu directement de Flandre sur son spad!!! Séance photo "Hardcorps" au sommet puis boisson chaude au refuge. Ce n'est pas fini la montée!!: direction le pic du midi en VTT. La piste passe dans des tunnels et le lac bleu. La vue devient superbe à mesure que le temps de lève et le soleil baisse à l'horizon. Malheureusemnt la nuit arrive on doit faire demi-tour. Débute ainsi la méga descente quasiment jusqu'à Loudres. On zig-zague entre le troupeaux d'animaux; on passe la Mongie a plus de 50 km/h. On finira à la lumière de nos phares une fois de plus tard. Lourdes ast animée et on sillonnera les rues de la nuit. Conclusion: vive les vieux, les malades, les boutiques de souvenirs et les hôtels. Lucas ira chercher de l'eau de Lourdes pour remplir ses bidons afin de "carburer" avec le lendemain.
Jour 7 : Lourdes - Pierrefitte-Nestalas - Lourdes Objectif: cirque de Gavarnie. Après une petit déj. à la Boulangerie on se lance sous la puie. Ce n'est pas un peu d'eau qui va arrêter des hardcorps... Les ondées s'accentueront . Chute d'eau torrentielles. "Imbibé, D.J. Wet!" les infiltrations dans nos coupe pluie et gore-tex se font sentir. Nos pieds sont mouillés. On fera demi tour trempés après un pique- nique sur le quai de l'ancienne gare de Pierrefitte-Nestalas en attenant en vain que la pluie ne cesse. Evidence: avec cette météo nous n'aurions de toute façon pas vu le cirque de Gavarnie. Etant donné qu'aucune amélioration n'est prévue pour les jours suivants Lucas prend un train pour Paris le soir même.
Jour 8: Lourdes Liyun rédigera cette section