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Raid Pyrénéen part II: Lourdes - Gavarnie - St Jean de Luz

Date

August 2005

Présents

5

Durée

8 jours

Vitesse max.

82.3km/h

Altitude max.

2115m

Dénivelé max.

2115m

Étapes

Samedi 13 août : Départ précipité à 9h15 Ayant passé la nuit à ranger les affaires, je m'étais assoupi sans me rendre compte de 6h à 9h. Par une pure coïncidence, Lucas m'appela à 9h et donc me réveilla. J'arrivais à 9h à la gare MontParnasse à 10h05 pour un départ à 10h10 Démontage du VTT dans le TGV Arrivée à Lourdes à 15h30, le temps de me rendre au Sanctuaire de Lourdes et au village des Jeunes, il était déjà 17h Exténué par une épuisante semaine difficle, à base de 3h de sommeil par nuit, j'avais décidé de prendre un petit somme. Je me réveillai le lendemain, il était 9h :-)

Dimanche 14 août: Visite au Père Desprez Rencontré l'année précédente, le père Desprez m'invita à déjeuner dans son presbytère. Une discussion philosophique sur qu'est ce qui est bon pour l'homme s'ensuivit lors du repas. Et c'est parti pour le slogan des Hardcorpsbikres (mens sana in corpore sano, [ un esprit sain, dans un corps sain] ) C'est parti pourle raid VTT départ de Lourdes 16h Destination Gavarnie Distance 55 km Début de la voie Verte, aucune difficulté. Je ressentis un plaisir non contenu en repassant devant la gare désaffecté de Pierrefite-Nestalas où l'année précédente, Lucas et moi avions dû renoncer au raid vers Gavarnie pour orage monstrueuse A partir de Soulom, la montée devenait difficile car des crampes aux mollets faisaient leur apparition. Contre la fatigue, j'avais des barres (céréaliers) contre les "coups de barre" :-) 20h30, il fit nuit et je n'atteignais toujours pas Gavarnie, ça commençait à devenir un véritable calvaire : fatigué, affamé, crampes récurrentes aux mollet, je décidais finalement de m'arrêter au camping du "pain de sucre" à 2km de Gavarnie Je monte la tente au clair de lune, et n'ayant pas grand chose à manger, un bon samaritain m'offra généreusement 2 oeufs (à cuire dans mon super réchaud), 1 yaourt et 1 part de gâteau; ce qui faisait largement l'affaire, véritable régal ! Prix du camping : 7 euros

Lundi 15 août: Assomption day Au réveil 8h, je voyais le cirque de Gavarnie : grandiose au lever du soleil. Je pointais mon doigt vers cette direction et disais : "attends un peu, je te rejoins" :-) 2 km de montée, je garais mon VTT au village de Gavarnie et marche vers le Cirque de Gavarnie 1800 m d'altitude Je fis finalement le circuit suivant: Gavarnie - Cirque de Gavarnie - Refuge des Espugettes - Hourquette d'Alan (2430 m) : superbe vu à cheval sur 2 vallées - Gavarnie De retoure à Gavarnie, il était déjà 22h, après un copieux dîner au restaurant, je pensais que le clair de lune serait ma torche éclairante pour la descente, mauvais stratagème, ce soir là, il n'y avait pas de claire de lune. Après 500 mètres de descente, et avec une visibilité nulle, ma prudence me commandita soit de rentrer au camping à pieds soit de demander à ce qu'une voiture m'éclairât la route. Un camping-car passant par là me proposa une autre solution encore : il m'emmène mon VTT et moi jusqu'au camping : cool ! Encore une aide providentielle

Mardi 16 aout : Le cirque de Troumouse Moi: cirque de Troumouse Lucas: Lourdes -> Gavarnie Peter: toujours dans l'avion Lieu du camping : Camping de Gèdres Le réveil fût tardif (10 heure) et difficile (une température nocturne à 6°C). La rencontre avec les autres membres des Hardcorpsbikers (HC) devaient se faire cet après-midi, mais par un prompt retard d'un de nos invités, Peter venant d'Angleterre, le rendez-vous à dû être repoussé d'une journée. Petite déception, car j'aurais pu faire un trekking plus hard de 2 jours. Aussi, contre mauvaise fortune, je décidais de faire le cirque de Troumouse : les dépliants le décrit comme le plus grand cirque d'Europe et classé au Patrimoine de l'Unesco. Entre temps, Lucas venait d'arriver au camping de Gèdres à une vitesse somme toute assez rapide (15km/h en montée), il finissait de gravir Gavarnie et redescendrait aussitôt. Le parcours fût hardcore. J'avais prévu 5km de montée en VTT et 5 heures de marche pour faire le tour du Cirque de Troumouse. La réalité fût légèrement différente :-) 12 km de montée pure : de temps à autre, la tentation d'abandon fût grande. Après 2 heures difficiles de montée, je garais mon VTT à Héas pour le tour de Troumouse. Un panneau en indiquait la durée , 3 heures; le temps pressant, je décidais d'accélérer la cadence, je mis finalement 1h 30 pour l'aller : j'étais satisfait. Face au cirque de Troumouse, je restais ébahi, le cirque est en fait un immense rempart de pierre qui fait 280° environ. Du coup, j'ai pû rentrer à Gèdres avant 21 (heure du coucher du soleil), et direction du restaurant du village, menu "buffet à volonté à 13,6 euros), ça tombait bien j'avais vraiment faim. En partant, la serveuse me dit en blaguant qu'à cause de moi, elle avait plus de vaisselle :-)
Le soir anniversaire de Lucas: Peter et Benoît vont à la "soirée camping" pour l'occasion.

Mercredi 17 août : le grand saut Bikers du jour Lucas, Peter, Benoit Matthieu Moi Cout: saut à l'élastique 65 euros Lieu camping: camping de Larruns Le rendez-vous avec les autres membres de l'équipe des HC était fixé à 12h à Argelès-Gazost Départ camping de Gèdres vers Argelès-Gazost. En dévalant la pente qui passait par Luz-saint-sauver, je vis un panneau "saut à l'élastique sur le Pont Napoléon 90 m de haut, tous les mercredis à 11h". Je décidais de faire un arrêt pour voir les kamikazes de l'inutile. Voici une image du Pont Napoléon 90 m Par hasard de timing, Benoit qui s'était élancé depuis 4 h du matin pour gravir le mythique col du Tourmalet (2110 m d'altitude) depuis Luz-Saint-Sauveur me rejoignit à 12h, c'est à ce moment que je me disais "Merci ô technologie, qui peut parfois se révéler tellement utile" La vue du saut des autres affrontant la peur du vide augmentait d'autant mon excitation et ma curiosité. Après 1 heure de réflexion, je décidais de faire le saut à l'élastique. 8 secondes de chute suivi d'une 20 secondes de yoyo : sensation naturelle, pure et garantie ! Après un petit moment pour me remettre du saut, je finissais ma descente tandis que, Benoit avec sa Batmobile me m'encouragea lors de ma descente. Heure de jonction avec Lucas et Peter: 16h (ret ard imputable à Liyun ;-)) départ vers le col du Soulor (1413 m) puis col de l'Aubisque (1750m) Les 7km vers le Soulor furent rude, car la pente atteignait parfois les 10% de dénivelé, mais ce ne fût pas l'élément le plus dur, la petite pluie qui avait commencé à tomber se transformait en averse tambourinante, ce qui forçait Peter et moi à nous abriter sous un arrêt de bus de fortune tandis que Lucas, plus courageux ou plus inconscient continuait sa route! La situation devenait critique lorsque les orages revenaient nous rendre visite à de trop nombreuses reprises, ce qui retardait notre grimpette vers le Soulor, ce qui devait arriver arriva, nous atteignîmes le col du Soulor à 21h30 à l'heure où le soleil se coucha complètement. Par un heureux concours de circonstance (encore une fois!) , Benoit nous attendait avec sa Batmobile au col du Soulor. Dans un mélange de chagrin et de déception je terminais les 7 kms restant de montée (jusqu'au col de l'Aubisque) en voiture ainsi que les fameux 25 km de descente, au cours desquels nous croisons un Lucas, bien frigorifié par LA descente. Au cours de la descente en voiture, une amertume de non-descente en VTT me faisait jouer le rabat-joie désespéré. Malgré tout, nous nous retrouvions tous dans une ambiance bien vivante au camping de Larruns à 1h du matin. Comme les HC ne fait rien comme les autres, Matthieu un pur belge arriva à la gare de Pau vers les 2h du matin, Lucas et Benoit prirent la voiture pour aller le chercher. (C'est là qu'on se dit merci la voiture) !!

Jeudi 18 août : Col de l'Aubisque (bis),et très longue distance Warriors of the day: Benoit et Matthieu ( Benoit un peu plus méritant car il était en VTT :-)) Lever 10h. Réunion et décision Benoit et Matthieu grimpent aussitôt pour le col de l'Aubisque puis roulent vers Larreau Peter et Lucas roulent vers Larreau Moi : montée et descente de col de l'Aubisque en VTT, et le reste en voiture Quant à moi, exténué, je décidais de prendre encore 2 heures de sommeil et puis de remonter l'Aubisque rien que pour pouvoir éprouver l'ivresse de la descente. "Il ne faut pas rester sur un échec" ! fût mon credo du jour. En haut de l'Aubisque, un épais brouillard m'interdisait la vision de la route à plus 3 mètres, ce qui pour descendre rapidement et éviter les voitures étaient incompatible. Je dus sacrifier 5km de descente à la vitesse de 7km et augmenter la propension à l'usure de mes freins :-) Ensuite, des pointes de vitesse à 69 km/h faisaient oublier tous mes soucis... enfin une réconciliation avec la satisfaction ! De Larruns à Larreau, je conduisis la Batmobile de Benoit Compteur du jour Lucas et Peter : 100 km Benoit et Matthieu: 150 km Moi : 50 km Nous nous retrouvions tous à Larreau, chacun content d'avoir atteint son objectif...avant le coucher du soleil :-) Quant à moi, ce fût la première nuit où je ne montais pas ma tente pendant la nuit! Victoire :-)

Vendredi 19 août : Larreau -> Saint Jean Pied de Port Montée du col de Bagargy, 8 km de montée pure. C'était difficile, mais après avoir gravi l'Aubisque, le col de Bagargy nous semblait bien moins difficile du moins mentalement. Comme "tout se joue dans la tête", c'était donc facile :-) Puis le paysage du jour, entre 2 averses, était vraiment magnifique, je fis tourner à plein régime mon APN. Benoît nous rejoint en cours de route. A 1 km de du col, je tente une percée contre Benoit et Lucas, mais mon accélération n'a pu se conclure - à mon grand désespoir - aboutir. C'est ainsi que Benoit et Lucas ont sauvé, une fois de plus, leur orgueil de meilleurs grimpeurs :-) Au détour d'une crevaison, on rencontra un " gentil cycliste " qui nous indiqua les bons plans à faire dans le coin :-).... " Ecoutez moi !!!! Après ce parcours il y a celui là !... -Merci Monsieur Mais nous ne restons qu'un jour sur place ! - Quand vous reviendrez alors.... " Et là il est reparti pour 1 heure d'explication notre volonté de faire cesser son monologue ayant pitoyablement échoué. p* On arriva à Saint Jean Pied de Port avant le coucher du soleil non sans croiser un automobiliste qui nous a barré le chemin, tous feux allumés : le " gentil cycliste " avec encore quelques bons plans à partager !!! . Lucas propose la discothèque, proposition acceptée à l'unanimité. Les distances n'étant pas les mêmes pour tout le monde, c'est ainsi qu'un " 500 mètres " d'un villageois équivaut, en mesure métrique, à 1km. Après un repas au village bien mérité, direction la discothèque du coin. Début de l'expédition 23h30 ; bien que fatigués, nous fûmes encore plein d'entrain. Après une heure de recherche, Peter abandonna le premier la recherche, une heure plus tard ce fût à mon tour. C'est ainsi que les 3 valeureux Lucas, Benoit et Matthieu arrivèrent à la discothèque après 4 kms vers 2h du matin Leur danse préparée par nos 3 résistants mit le "feu", et impressionna grandement le public et ils furent selon leurs dires les stars de piste de danse, quant à moi j'ajouterais que Patrick Swayze aurait été jaloux de nos prestations artistiques !

Samedi 20 août : departure day Saint Jean Pied de Port à Saint Jean de Luz Peter rentre à l'aéroport Benoit rentre à Annecy avec une blessure au genou Col de l'Ispéguy Réveil tardif pour Peter Réveil (très) tardif pour les 3 valeureux Réveil matinal pour moi qui décidait d'aller visiter Saint Jean Pied Port M'occupant de la voiture balai, je passais du temps à visiter ce village, passage des pèlerins de Saint Jacques de Compostelle (du coup c'est une idée qui me travaille depuis..), tandis que les autres prirent le départ pour Saint Jean de Luz Etape sympathique, mais toujours traversée ça et là par d'impétueux orages, ce qui fait, malgré le tout, le charme des Pyrénées.. Le soir, Benoît se blessa au genou dans les 15 derniers kms à Saint Pée Heureusement qu'après avoir accompagné Peter à l'aéroport de Biarritz, je pus, grâce à la super batmobile de Benoît, le récupérer. Et Benoît repartit à Annecy ...en voiture ce soir là Soirée: pâtes, raviolis au réchaud :-) MIAM !! Puis Matthieu et Lucas avaient de nouveau la "fièvre du saturday night fever" (ils étaient atteinte par une sorte de Amok quoi! ), ils allèrent de nouveau à la discothèque du coin, tandis que j'en profitais pour aller dormir

Dimanche 21 août: Irun ! Tandis que (vive la répétition Liyun !!!;-) ndlr) je me levais tôt ce matin, je vis poindre mes 2 valeureux HC : ils venaient de rentrer de la discothèque. Aussi je leur proposais que, pendant qu'ils se reposeraient, je me rendrais à Hendaye, pour finir mon raid pyrénéen. Matthieu acquiesça, Lucas refusa. C'est ainsi qu'après seulement 10 minutes de sommeil, Lucas prit le départ avec moi, direction Hendaye. Malgré un orage (on n'en est plus à près désormais !!), Lucas et moi admirions le beau paysage de la côte, un flanc de montagne taillé par l'Océan Atlantique en forme de feuille brisé attirait particulièrement notre attention. Finalement, on arriva à Hendaye, hippa !! D'un accord commun, on décida de traverser la frontière pour se dire qu'on est allé jusqu' à Irun en Espagne :-) Sur le chemin du retour, la joie de la photo finish d'arrivée avec les pieds dans l'eau. Tandis que Lucas goûtait aux joies de la bronzette, je goûtais au plaisir infini de me frotter contre les vagues surpuissantes de l'Atlantique. On retrouve ensuite Matthieu au camping qui venait de sortir de son sac de couchage... depuis pas longtemps. Matthieu, Lucas et moi décidions de déguster les moules aux 16 épices sur la plage. Succulents et pas cher !! D'après le serveur, le goût est même envié par les Bretons (pourtant vaillants marins qui connaissent bien les spécialités des fruits de mer qui n'arrivent pas à les reproduire !) Ô dernier coucher du soleil O dernier kilomètre de VTT Ô raid pyrénéen accompli Satisfaction !

Lundi 22 août : Retour par le TGV d'Hendaye à Paris Retour à la vie parisienne pour moi et à la vie bruxelloise pour Lucas et Matthieu Ainsi s'acheva notre raid pyrénéen !